Les situations de harcèlement à l'école ont longtemps été minimisées, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Difficile d'ignorer maintenant les cas de harcèlement qui empêchent des enfants et adolescents de mener paisiblement leur vie ou mènent à des drames. Les choses bougent : depuis septembre 2023, tous les établissements du primaire au lycée sont tenus de s'engager dans le projet pHARe, pour prévenir et lutter contre le harcèlement scolaire. Mais savons-nous vraiment ce qu'est le harcèlement scolaire, quelles sont ses causes ? Et surtout, comment le prévenir et lutter contre dès le plus jeune âge ? Avec quels mots et quels supports pédagogiques ?

Le harcèlement scolaire, c'est quoi ?

Sur le site « Non au harcèlement » de l’Education Nationale, le harcèlement scolaire est défini comme une "violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique", de la part "d’un ou de plusieurs élèves à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre".

Selon Emmanuelle Piquet, auteur de Le harcèlement scolaire en 100 questions, il s’agit « d’une escalade complémentaire entre un enfant ou un groupe d’enfants, d’une part, et un autre enfant, d’autre part ». Autrement dit, d’un côté des harceleurs qui prennent de plus en plus de pouvoir dans la relation, de l’autre un harcelé qui en aurait de moins en moins, « souffrant de cette escalade, et pouvant en garder des séquelles psychologiques à terme. »

Il est difficile d’évaluer le nombre d’enfants souffrant de harcèlement scolaire en France, les résultats différant selon les années ou les enquêtes : de 5,6% à 22% d'élèves concernés selon les sources. De plus, un certain nombre d’enfants peut cacher son harcèlement par peur ou par honte. On estime cependant qu'entre 700 000 et 800 000 élèves (de l'école primaire au lycée) en seraient victimes en France : environ 12% des écoliers, 6% des collégiens et 4% des lycéens.  

Quelles sont les causes du harcèlement ?


Oublier certaines idées reçues

Les causes du harcèlement scolaire sont plus complexes qu’il n’y paraît au premier abord.

Une des idées reçues est qu’un enfant se fait harceler à cause de sa différence. Il est moqué parce qu’il a une particularité physique, une façon de s’exprimer atypique, un handicap, des centres d’intérêts particuliers... C’est en partie vrai, et ce peut être le point de départ d’un harcèlement. Cependant, si on cherche une différence entre deux enfants, on en trouvera toujours une sur laquelle appuyer… dans ce cas, pourquoi tous les enfants ne sont-ils pas concernés par le harcèlement ? Pourquoi un ado avec de l’acné pourra t-il se moquer d’un autre ado acnéique, sans que cela ne lui retombe dessus ? Comment expliquer qu’un enfant qu’on pourrait qualifier de « normal » (mais qu’est-ce que la normalité  me direz-vous…) se fasse harceler ?

Une autre idée reçue à propos de l'enfant harcelé, ce serait sa propension à se poser lui-même en position victimaire pour qu’on s’intéresse à lui. Il chercherait une sorte de reconnaissance par ce biais. Selon Marie Quartier (ancienne enseignante et maintenant psychothérapeute), ce type de comportement peut se produire chez des enfants qui sont très protégés par les adultes, qui sont fortement écoutés quand ils établissent une relation basée sur la victimisation. Ce sont des enfants qui peuvent être harcelés… ou pas.
Cependant, beaucoup d’enfants n’exagèrent pas cette posture victimaire, mais sont tout bonnement réellement victimes de brimades répétées ! L’une des réactions des adultes peut être de minimiser ces attaques, de nier la situation, non pas par indifférence, mais parce que ceux-ci (côté parents ou enseignants) ne savent pas comment gérer cette situation.

Enfin, un dernier à priori concerne les auteurs de harcèlement scolaire eux-mêmes : il peut être facile de mettre en cause l’éducation reçue. Parfois les harceleurs sont décrits comme des brutes faisant preuve de cruauté gratuite. Hélène Romano, psychologue, ne nie pas l’existence de ce type de harceleur privé de sens moral. Il est cependant très minoritaire dans les cours d’école. Une grande majorité des harceleurs sont en fait ce qu’elle désigne comme « des moutons de Panurge », qui, par peur d’être rejetés eux-même, suivent le groupe. Ceux-ci peuvent tout à fait prendre conscience qu’ils ont pu blesser et s’arrêter. Il existe également un troisième type de harceleur, les « harceleurs harcelés », des enfants qui ont pu être blessés à un moment donné et se vengent.

Mais dans ce cas, peut-on définir un profil type du harcelé ou du harceleur ? Y a t-il une raison au harcèlement ou celui-ci est-il tout à fait aléatoire ?

Comprendre la mécanique du harcèlement

Les recherches d’Emmanuelle Piquet (Psychopraticienne représentante de l’école de Palo Alto) sur ce sujet nous semblent tout à fait pertinentes. Dans son livre, elle explique qu’il n’existe pas forcément de profil type du harcelé, mais ce sont ses réactions à l’agression qui peuvent entraîner le harcèlement. En effet, l’enfant harcelé a des difficultés à se défendre face à une attaque verbale ou physique. Soit il ne riposte pas, ou peu, à l’agression, autorisant ainsi tacitement le harceleur à continuer, soit il réagit de façon excessive (explosion de colère, pleurs…). Dans ce cas, le « spectacle » qu’il offre au public présent incite également le harceleur à pousser de plus en plus loin ses attaques. Pour cela, le harceleur repère une vulnérabilité sur laquelle il appuie constamment (ce qui explique qu’on associe souvent le harcèlement à un rejet de la différence) et qui font souffrir l’enfant harcelé. Les raisons qui empêchent cet enfant de riposter efficacement peuvent être nombreuses : timidité, sens moral accru, peur, sentiment d’injustice trop fort...

Du côté des harceleurs, on a vu que ces enfants n’étaient pas privés d’une conscience morale. Mais alors, si on explique aux auteurs des faits que leurs gestes ou paroles peuvent blesser, pourquoi reste t-il si difficile de stopper le harcèlement ?

Emmanuelle Piquet met en avant un facteur qui a une importance énorme dans les situations de harcèlement, et que l’on a tendance à oublier à l'âge adulte : la notion de popularité. Très présente au collège, la prise en compte de la popularité commence dès le primaire dans les classes de CM, et parfois plus tôt... si on tient compte de l’importance d’être invité aux fêtes d’anniversaire.
L’isolement ou le rejet est une des principales causes d’angoisse chez les enfants et adolescents. Il est mal vu d’être seul tandis qu’il est valorisé d’être aimé de ses pairs et d’interagir avec eux. Certains élèves ont un charisme naturel (E. Piquet les surnomme les populaires de type « Lady Di ») et conservent leur popularité quoi qu’il arrive, ils peuvent se permettre de défendre un enfant vulnérable sans avoir à en subir les conséquences. D’autres doivent lutter perpétuellement pour rester du côté des meneurs, ce sont les populaires de type « Nelly Olson ». Ces élèves peuvent en humilier d’autres pour avoir un sentiment de puissance et être mis en valeur, rivalisant d’imagination pour ne pas perdre leur statut. D’ailleurs, il n’est pas rare de voir des enfants s’accrocher à un groupe d’élèves populaires quitte à être victimes de brimades, plutôt que de quitter ce groupe et être isolés.
Ainsi, même si la plupart des élèves auteurs de faits de harcèlement savent que ce qu’ils font est mal, le syndrome de popularité prend le pas sur l’empathie qu’ils pourraient avoir pour leur victime.  Plus on avance dans l’adolescence, plus cette notion de popularité prend d’importance, au détriment de la compassion.

Par conséquent, le harcèlement scolaire se déroule principalement en public, et se nourrit de l’effet de groupe. Un harceleur n’aurait pas d’intérêt à embêter un de ses camarades en aparté car il n’en tirerait aucun profit. Comme il est conscient que ses actions sont répréhensibles, il s’arrange pour que les personnes du même âge en soient témoins, mais pas les adultes. C’est ce qui explique qu’il soit si difficile pour un parent ou un enseignant de prendre conscience des faits de harcèlement. Dans la plupart des cas l’enfant n’ose pas se confier à un adulte, pour différentes raisons :

  • Les faits de harcèlement étant particulièrement humiliants, il peut avoir honte d’en parler.
  • Le fait de raconter ce qu’il a vécu réactive le souvenir de la souffrance éprouvée à ce moment.
  • Il a peur que quelqu’un l’apprenne et de passer pour une "balance".
  • Il sait que l’aveu de son harcèlement pourra faire souffrir ses parents ou les personnes qui l’aiment.
  • Il minimise les faits et estime qu’il a mérité son harcèlement, ce qui est parfois renforcé par l’adulte qui ne cerne pas l’intensité du harcèlement (il pense que ce ne sont que des chamailleries) ou les causes de celui-ci (la jalousie étant souvent évoquée mais rarement à l’origine du problème).

Comment prévenir le harcèlement à l'école ?

Depuis 2021, le Ministère fait du sujet du harcèlement une priorité avec le programme pHARe.

Ce programme est un projet de prévention axé autour de 8 piliers, faisant intervenir 400 référents académiques et départementaux pour traiter les différentes situations signalées.

pHARe, c'est une plateforme d'appels

Une plateforme unique est mise en place pour recueillir les témoignages : le 3018. Ce numéro est disponible à l'appel, mais aussi sous forme de tchat sur Messenger et Whatsapp et en application. Une équipe de psychologues, juristes et spécialistes des outils numériques est disponible pour répondre et conseiller. Ils peuvent aider à faire avancer les choses en prévenant l’établissement ou en orientant vers des référents harcèlement dans les académies.

La grande nouveauté avec ce programme, c'est qu'un adolescent harceleur peut être changé de collège en cas de harcèlement avéré, là où précédemment c'était plutôt la victime qui changeait d'établissement. Pour l'école primaire, le changement d'école est un peu plus complexe : il n'intervient qu'en "niveau 3", et avec accord du maire de la commune concernée. Plus de détails ici.

pHARe, c'est une mobilisation des équipes enseignantes et des élèves

  • Une équipe ressource constituée de 5 personnes par collège dans le 2nd degré et 5 par circonscription pour le 1er degré, suit une formation de 8 journées sur 2 ans pour repérer et prendre en charge les situations de harcèlement.
  • Tous les établissements du 1er au 3e degré doivent organiser 10h d'apprentissage annuelles, du CP à la terminale, pour sensibiliser les élèves aux situations de harcèlement.
  • Dans le second degré uniquement, des élèves « ambassadeurs » sont des personnes ressources du même âge que les élèves en situation de harcèlement, qui peuvent recevoir leurs confidences et les aider si besoin.
    Concrètement, la nomination d’ambassadeurs dans les écoles et collèges n'est pas si simple, car elle peut entraîner une mauvaise réputation pour ces élèves (puisque cela va à l’encontre de la notion de popularité).

Les établissements participants au programme pHARe obtiendront un label, évalué à chaque fin d'année scolaire :

  • Label niveau 1 - Engagement : ce niveau doit obligatoire être atteint par 100% des écoles, collèges et lycées.
  • Label niveau 2 - Approfondissement
  • Label niveau 3 - Expertise

pHARe, c'est une plateforme de ressources variées pour lutter contre le harcèlement

Le MEN propose des pistes par le biais de la plateforme « Non au harcèlement » créée il y a quelques années. On y trouve des ressources variées :

  • Définition du harcèlement
  • Campagnes de sensibilisation avec des affiches ou des vidéos réalisées par des écoles ou des collèges lors de concours
  • Guides thématiques ou plans de sensibilisation
  • Témoignages d’experts ou d’ambassadeurs...
  • Numéro d'appel 3018

pHARe, ce sont des temps forts organisés dans l'année

Trois temps forts sont prévus dans l'année pour sensibiliser à la lutte contre le harcèlement scolaire :

Ce qu’il est bon de retenir, c’est qu'avec ce programme, tout est mis en œuvre pour que les personnes harcelées se sentent moins seules et puissent être écoutées. On incite fortement les enfants harcelés ou les témoins à parler, se confier à un adulte, au 3018 ou à une personne de leur âge. Cela semble effectivement nécessaire pour permettre aux élèves victimes de « lâcher la soupape ». Il sera alors plus facile de discuter de « plans d’action », en gardant ceci à l’esprit : un enfant ne peut pas régler seul ses problèmes de harcèlement ; un parent ne peut pas « sauver » seul son enfant ; un enseignant ne peut pas résoudre seul non plus ces faits. Il en va de même de la part de culpabilité de chacun : un enseignant n’est pas l’unique responsable du harcèlement ; le parent, l’enfant, le harceleur non plus.

D'autres moyens de lutter contre le harcèlement...

On remarque que les pistes pour lutter contre le harcèlement sont bien souvent orientées collège ou lycée. Pour une prévention efficace au primaire, et même dès la maternelle, on conseille le Jeu des Trois Figures, créé par le psychiatre Serge Tisseron en 2007. Ce jeu théâtral, initialement prévu pour aider les élèves à exprimer leur ressenti et leurs émotions face à des images animées (télévision, jeux vidéo, publicité, cinéma..) peut être adapté pour lutter contre toute forme de harcèlement. A partir d’une séquences d’images qui les ont marqués, les élèves choisissent une scène à rejouer, dans laquelle interviendront trois types de personnages (les Trois Figures, donc) : l’agresseur, la victime, et le tiers.

Après une phase de discussion, de préparation, les enfants sont invités tour à tour à jouer chacun des personnages, ce qui permet à un enfant qui aurait plutôt un tempérament d’agresseur de se mettre quelques minutes dans la peau d’une victime, et ainsi de suite. La préparation de la scène à jouer permet également de trouver des interventions apaisantes, par la figure du tiers (ou du sauveur). Pour les enseignants, cela peut être une manière de repérer différents profils, les enfants étant naturellement plus à l’aise, au départ, dans l’un des rôles. A la fin de la scène jouée, les acteurs sont applaudis, sans jugement ou leçon de morale : les enfants intègrent différentes réactions autour d’une situation...et c’est déjà un grand pas pour vivre ensemble sereinement. On peut aussi pour les plus petits apprendre à reconnaître et reproduire des mimiques, pour mieux contrôler ses émotions. Attention, le jeu des trois figures ne se met pas en place « pour voir » : il demande une formation particulière et un suivi régulier.

Toujours pour travailler l'empathie en classe en prenant différents rôles, Omar Zanna propose différents jeux comme le Jeu des Mousquetaires ou le Jeu des sculptures : un élève est "sculpté" par un autre, un dernier observe. Chaque enfant passe dans chacun des rôles. Cela implique au "sculpté" de faire confiance à l'autre pour qu'il "utilise" son corps, et au sculpteur de prendre en compte les sentiments de son modèle. Pour travailler plus ponctuellement sur la prise en compte des sentiments de l'autre, vous pouvez aussi jouer au jeu Feelings ou à Valeurs en main, un dérivé du jeu de 7 familles proposé par l'association You are heroes (qui lutte contre le harcèlement et le cyberharcèlement).  

Il existe d'autres associations qui proposent des outils pour aider les élèves en situation de harcèlement scolaire. C’est le cas notamment de "Marcel Ment", qui partage un mode d’emploi pour mettre en place des « groupes de parole protégée ».

La lecture, dès le cycle 1, d'ouvrages de littérature de jeunesse portant sur la différence, l'acceptation de soi ou le harcèlement peut s'avérer très utile en prévention, mais aussi comme point de départ à la discussion et à la résolution de conflits entre les élèves. Nous vous proposons en fin d'article une belle bibliographie d'albums abordant ces sujets.

Enfin, l’une des solutions qui semblent le plus fonctionner contre le harcèlement... c’est l’humour. On a vu que les auteurs de harcèlement se nourrissent des faiblesses de leur victime pour appuyer « là où ça fait mal » et les déstabiliser. Autrement dit s’il n’y a plus déstabilisation, il n’y a plus harcèlement : d’où l’importance d’aider les élèves à s’accepter tels qu’ils sont, en faisant part d’une bonne dose d’auto-dérision. Si la victime reprend les insultes du harceleur pour les exagérer et rentre à fond dans son jeu, c’est ce dernier qui sera déstabilisé et tourné au ridicule. Pour résumer, c’est la technique du « mic drop » (Emmanuelle Piquet parle de « flèche de résistance ») : une bonne répartie cinglante énoncée avec conviction.

Cette façon d'agir peut être déroutante pour l'enseignant qui a tendance à protéger la victime et à faire la morale à l’auteur des brimades. Mais en faisant cela, l’enseignant renforce la position de victime de l’enfant et l'empêche de se défendre seul, risquant ainsi d’aggraver la situation. C’est pourquoi nous allons dans le sens des recommandations du Ministère lorsqu’il s’agit de recueillir des témoignages de harcèlement et montrer à la victime qu'on a pris en compte sa souffrance, puis d'ensuite agir pour empêcher le harcèlement et réfléchir à des sanctions. Cependant, le fait même d'alerter ou de sanctionner le harceleur peut ne pas être efficace. Il est important de prendre le temps de la réflexion, en concertation avec la victime, avant d'intervenir auprès du harceleur.

Que faire en cas de harcèlement avéré ?

Comme on le disait, la première chose à faire lorsqu’on est victime de harcèlement, c’est d’en parler à quelqu’un ou d'appeler le 3018. Il s’agit dans ce cas, d’inviter l’enfant à dépasser sa honte ou sa peur pour raconter ce qu’il a vécu, prendre en note des faits, leur régularité… à condition que cela reste, dans un premier temps, totalement confidentiel, c’est à dire que la personne informée ne doit rien faire sans le consentement de la victime. On l’a vu plus haut, vouloir régler des faits de harcèlement pour quelqu’un d’autre ne fait souvent qu’empirer la situation.

Dans un deuxième temps, il s’agit de trouver des solutions concrètes pour l’élève. L’une d’elle est souvent de lui faire changer de classe ou d’établissement. Cette solution peut parfois fonctionner. Mais dans la plupart des cas, le harcèlement recommence dans le nouvel établissement, car l’enfant n’a pas appris à se défendre par lui-même. De même, dire à un enfant de s’éloigner d’un groupe qui lui ferait du tort, ou forcer des élèves à « être gentils » et jouer avec lui, ne règle pas le problème. C'est pourquoi la nouvelle approche du projet pHARe où c'est le harceleur et pas le harcelé qui est sanctionné, est intéressante.

Même si la solution est difficile pour l’enfant harcelé, le fait d’apprendre à se faire respecter et à riposter de manière stratégique semble la manière la plus efficace de stopper le harcèlement à long terme.
Plus facile à dire qu’à faire, quand l’enfant est totalement intimidé par ses « bourreaux ». Mais cela s’apprend, on peut « s’entraîner », préparer des réparties liées à certaines situations de harcèlement fréquemment rencontrées et les « répéter », jusqu’à être prêt à les mettre en pratique.  Dans ce cas, un enseignant, un parent, un ami, un grand-frère/soeur, un psychologue...toute personne prête à encourager et surtout guider l’enfant dans ses efforts sera la bienvenue.

Pour aller plus loin :

Quelques ouvrages spécialisés et articles pour les adultes :

  • "Le harcèlement scolaire en 100 questions", Emmanuelle Piquet, Editions Tallandier, 2017
  • "Les dix commandements contre la violence à l'école", Eric Debarbieux, Editions Odile Jacob, 2018
  • "Le jeu des trois figures. Prévenir la violence et le harcèlement scolaire", Serge Tisseron, Journal des Psychologues, N° 299, p. 28-32.
  • "Refuser l'oppression quotidienne : la prévention du harcèlement à l'école". Rapport au ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative. Eric Debarbieux , Observatoire International de la Violence à l'Ecole, 2011.
  • "Cultiver l'empathie à l'école", Omar Zanna, Editions Dunot, 2018

Quelques ouvrages spécialisés pour les enfants et adolescents :

Quelques albums pour aborder en classe la thématique de la différence, du rejet et du harcèlement :

Cycle 1

Cycle 2

Cycle 3

Sites Internet :