Faites connaissance avec Lorin Walter, l'auteur de l'incontournable blog Mon école et bien plus encore !
Sur la blogosphère, on te connait sous le pseudo Orphys grâce à ton célèbre site. D'où vient ce pseudo ?
Alors c'est un pseudo que j'ai choisi sans penser que j'allais l'utiliser, ni longtemps, ni publiquement. Il y a 10 ans, c'était un peu normal d'avoir un pseudo sur Internet, parce qu'on n'avait pas forcément envie de marquer son vrai nom. J'avais un groupe de musique à cette époque-là, qu'on avait appelé Orphys. Alors j'ai repris ce nom et, depuis, ça m'a suivi un peu malgré moi. Depuis quelques mois, sur les différents réseaux et sur le site, je parle en mon vrai nom : Lorin Walter. C'est plus simple et puis je n'ai plus tellement de raisons de ne pas vouloir dire qui je suis, maintenant que les outils ont pris un peu d'ampleur.
Donc, du coup, qui est Lorin Walter ? Est-ce que tu peux nous parler un peu de toi ?
Oui (rire). Alors que dire ? (rire) Je suis un instit comme les autres qui a démarré le métier en 2007 et qui a tout de suite aimé son travail. Mais qui a surtout aimé préparer de nouvelles choses. Je suis en disponibilité depuis l'année passée pour faire des outils numériques pour les écoles et d'autres ressources que je partage initialement sur le blog monecole.fr. Et désormais je fais aussi des ressources qui sont vendues aux classes, des ressources numériques.
Est-ce que tu travailles seul ?
Alors je travaillais seul jusqu'à maintenant parce que c'était un blog personnel où je faisais simplement mon travail. Je ne suis plus seul depuis l'année passée parce que monecole.fr est toujours un blog mais est aussi devenu la société monecole.fr pour qu'on puisse vendre les contenus de Rallye lecture par exemple. Donc on est deux puisque je travaille avec mon beau-frère, qui s'appelle Anthony et qui est développeur.
Et donc, quel est le job d'Anthony dans l'entreprise ?
Alors, le job d'Anthony, c'est toute la partie technique : il va essayer de mettre en œuvre les idées qu'on propose pour que ça fonctionne chez les gens. Donc tous les outils numériques qu'on crée depuis maintenant sont fabriqués par Anthony. Moi je m'occupe du contenu, des images, de la communication... Mais c'est lui qui a les mains dans le cambouis et qui fait tout ce travail là.
Tout a commencé avec monecole.fr. Comment est née l'idée du site ?
Eh bien au début, je n'avais pas vraiment la volonté de faire un site, simplement la volonté de partager un ou deux documents qui m'avaient pris du temps pour ma classe. J'ai lu l'interview que vous avez fait de Charivari et au final, je me suis retrouvé dans sa réponse. Et voilà, c'était la volonté de partager, pour ne plus avoir l'impression d'avoir passé tellement de temps sur un outil et de le proposer uniquement à ses élèves. Je voulais en faire profiter certains collègues.
Donc mon histoire est un peu liée aussi à celle de Charivari, parce que le premier document que j'avais créé à l'époque était des missions pour travailler le B2I. Et ce système-là, je l'avais proposé à Charivari pour qu'elle le publie sur son site, justement pour le partager. Comme ça avait bien plu et que j'avais entre-temps fait d'autres documents, je me suis dit que je pouvais également les partager moi-même, sans forcément demander à Charivari systématiquement si elle pouvait le faire pour moi. Et donc ça a commencé comme ça. Mon premier site, en 2010, s'appelait Mon cartable. Mais c'était un site personnel hébergé chez mon hébergeur télécom et c'est assez vite devenu le blog Mon école.
Tu as évoqué Charivari. Vous vous connaissez ? Tu connais d'autres blogueurs ?
Alors, il y a certains blogueurs qui ont commencé avant moi et dont j'aimais le travail. Je pense à Charivari , ou Bruce Demauge-Bost au tout début. Voilà, je suivais beaucoup leur travail et c'est ça qui m'a donné envie de faire un peu la même chose. On ne se connaissait pas vraiment. On se connaissait via le travail qu'on faisait sur la toile. Mais depuis, on a eu des occasions de se rencontrer sur des projets avec d'autres blogueurs que j'admire par ailleurs comme Lutin Bazar, La classe de Mallory... C'est toujours chouette de pouvoir leur parler, d'avoir des retours des uns et des autres.
Depuis Mon école, vous avez eu plein d'autres idées pour les enseignants. Est-ce que tu peux retracer une chronologie de ce que vous avez fait depuis ?
Oui. Le premier outil qui n'était pas une fiche de prep ou une séquence que j'ai partagé sur Mon école, c'était rallyelecture.fr. Alors c'était un tout petit site au départ. L'idée, c'était juste pour simplifier le fait de créer des rallyes lecture en proposant des questionnaires tout prêts sur des livres. Donc ça a commencé par cet outil-là et puis j'ai rapidement eu l'envie de créer d'autres petits sites. La plupart étaient des sites gratuits. Rallye lecture, ça a demandé beaucoup d'investissement donc il fallait trouver quand même un modèle économique qui permette de prendre le temps de le faire et de le maintenir.
Mais c'est à cette époque que j'ai commencé à créer un nouveau site à chaque nouvelle idée : livres.monecole.fr , monB2i.fr, classe-numerique.fr... Tous ces outils sont encore gratuits aujourd'hui. Depuis l'année passée, nous avons lancé un autre gros projet en calcul mental : mathéros.fr qui lui est payant.
On essaye de pouvoir vivre des outils qui sont payants, Rallye lecture le premier, tout en continuant à proposer des choses gratuites pour les enseignants, parce que c'était la volonté première de créer des contenus.
De tous tes projets, quel est ton préféré ?
C'est compliqué. Je serais tenté forcément de dire Rallye Lecture puisque c'est celui qui a le plus vite rencontré les enseignants de façon assez grande. Et puis le projet me plait (rire). C'est la littérature, c'est faire lire les élèves. Donc c'est toujours chouette de retravailler sur cet outil là. Après, je ne sais pas s'il y en a un qui me rend le plus fier.
Généralement, moi je suis toujours impatient de créer de nouvelles choses et j'ai presque tendance parfois à m'éparpiller parce que si j'ai une idée, j'ai envie de la faire au plus vite. Du coup pas forcément dans les meilleurs conditions. J'ai toujours l'impression que le nouveau projet est toujours celui qui m'emballe le plus (rire) et c'est parfois un peu le risque. Donc il faut essayer de ne pas oublier les outils principaux qui sont déjà là et qui fonctionnent bien. On essaye quand même d'apporter chaque année des nouveautés sur nos différents outils mais en apportant aussi des nouveaux contenus qui n'existent pas ailleurs.
Anthony et toi, est-ce que vous avez d'autres projets dans les cartons ? Si tu veux faire un peu de teasing, c'est le moment !
(rire) Alors, on a forcément plein de projets dans les cartons mais je ne sais pas si tous verront le jour rapidement ou si les projets seront abandonnés. On en a sûrement qui ne seront jamais faits mais on les a dans un coin de notre tête.
Actuellement on essaye de créer des escape games numériques, en maths dans un premier temps, et puis éventuellement dans d'autres disciplines. J'avoue qu'on a commencé ça il y a un mois ou deux et on a déjà la première partie d'un escape game qui est prêt. Bientôt testé dans les classes autour de chez nous. J'en ai parlé dans les réseaux sociaux cette semaine. Et ça nous enthousiasme beaucoup parce que c'est très rigolo à faire ! (rire) C'est un petit jeu d'enquête avec des énigmes et on aimerait faire plus que ça ! Faire ça toute notre vie ! Mais je pense que ce n'est pas forcément raisonnable si on veut en vivre.
Voilà, actuellement c'est ce qui nous enthousiasme donc on essaye d'en proposer et on va en sortir pour la rentrée. On sait pas encore sous quelle forme. On aimerait faire des choses gratuites mais il y aura peut être des choses payantes également donc on ne sait pas encore trop où on va mais pour l'instant on crée, on teste dans les classes et on voit le retour un peu que ça a.
Combien de classes utilisent vos outils aujourd'hui ?
Alors c'est toujours difficile à estimer... On a des chiffres forcément. Bon, si on regarde le nombre d'enseignants qui ont un compte chez nous, c'est un peu plus de 60 000. Donc c'est un gros chiffre. Après concrètement, on a essayé d'estimer sur l'année qui vient de s'écouler combien de classes ont réellement utilisé le site, un de nos outils en tout cas, et on est plus proche des 19 000. Donc voilà, c'est pas forcément la même chose. Après, sur ces 19 000, la plupart ont utilisé temporairement quelque chose, ont créé un compte pour récupérer des documents ou certains utilisent tous nos outils. On croise des classes qui ont Rallye lecture, le petit Bureau, mathéros. C'est des classes qui ont des abonnements payants chez nous. Donc ça fait toujours plaisir puisque ça veut dire qu'elles nous font confiance et qu'elles demandent à leur école de payer pour avoir accès à ces outils. Donc pour nous c'est quand même gratifiant. Donc voilà en gros, on va dire qu'il y en a 20 000 qui, dans l'année, ont utilisé un de nos outils.
Vous avez créé de nombreux jeux numériques et sous forme de cartes. Quand tu étais en classe, quelle était la place du jeu dans ta classe ?
Alors j'ai toujours aimé ça. J'avais pas forcément beaucoup de jeux en classe. C'était souvent des jeux très simples, des jeux de questions-réponses ou des jeux de plateau que je créais pour l'occasion ou que je prenais chez les copains blogueurs. Des jeux à imprimer.
Et chaque semaine, j'avais des ateliers, même plusieurs fois par semaine. Il y avait systématiquement un atelier jeux en maths ou en français. Donc j'ai toujours aimé cette manière d'apprendre, cette manière de manipuler, cette manière de parfois simplement s'entrainer. Voilà, avec la littérature, c'est des choses qui me plaisaient beaucoup dans ma classe, donc c'est pour ça que naturellement j'ai essayé, à mon tour, de créer des jeux.
J'ai, à mon avis, progressé sur l'aspect création de jeux. Avant je faisais des jeux qui pouvaient être utiles, la preuve je les utilisais, mais qui avaient pas vraiment de mécanique de jeu. J'avais pas la réflexion de créer une mécanique de jeu qui permet elle-même d'apprendre. C'était un jeu qui permettait de se poser des questions, de travailler. Maintenant on essaie plus d'être sur la mécanique de jeu qui elle-même permet d'apprendre. Donc c'est un travail intéressant, ça nécessite un peu d'investissement au départ pour lancer un jeu parce qu'il faut forcément commander plusieurs boites, faire imprimer, faire découper, tout ça.
Mais on devrait continuer à en faire puisque on a des des bons retours des enseignants et que c'est très sympa à faire. J'ai plein d'idées de jeux encore en tête ! Encore une fois, tous ne sortiront pas mais il y a déjà pas mal de prototypes qu'on teste à droite et à gauche.
Et toi, à quoi est-ce que tu joues ?
Pas forcément des jeux pédagogiques ? Alors, le fait d'avoir commencé à créer des jeux pour ma classe et de vouloir en faire de vrais jeux édités, ça m'a aussi rapproché de joueurs. Je suis même inscrit dans un club de jeux. Toutes les semaines on se réunit. Ça m'a permis de découvrir plein de jeux vraiment super intéressants. Ça me donne plein d'idée du coup ! Même pour les jeux de classe parce que c'est à chaque fois des mécaniques intéressantes. Ça m'a un peu ouvert.
Avant je connaissais les jeux comme les jeux grand public que tout le monde connait. Les Monopoly et compagnie. Et au final, je me suis rendu compte il y a quelques années qu'il y avait une richesse vraiment plus grande sur ces jeux. Notamment j'en ai découvert pas mal parce que j'ai eu la chance d'être jury pour le FLIP qui est un festival de jeu à Parthenay chaque année. Et donc c'est là que j'ai commencé à découvrir qu'il y avait vraiment toute une gamme de jeux que je connaissais pas et qui sont vraiment super. J'ai pas forcément de nom en tête. Récemment, celui qui me plait beaucoup pour jouer avec mes enfants, c'est King Domino. Alors il a eu un gros succès je crois. C'est de Bruno Catala, qui sort des jeux chaque année.
Tu parlais du FLIP. Est-ce que tu vas y participer cette année encore ?
On va présenter notre jeu Multi héros qui est nominé au FLIP. Donc il va être examiné par le jury. Donc voilà, je passe de l'autre côté du décor. J'aurai un petit stand sur cinq jours au début du FLIP, du 10 au 15 juillet si certains y passent. On va présenter nos jeux et concourir aux EducaFLIP. C'est sympa d'être de l'autre côté de barrière pour une fois. On voit les choses différemment.
Est-ce que tu envisages de retourner en classe un jour ?
Alors, la question se pose forcément. Pour l'instant, c'était surtout le fait de pouvoir vivre des créations de contenu pédagogique qui allait dire ou pas si je retournais en classe. Cette année, on a réussi à être à peu près à l'équilibre. En gros, Anthony et moi avons chacun un salaire qui est à peu près ce que je gagnais dans l'Education Nationale. Donc si ça continue comme ça et qu'on arrive à en vivre modestement, je pense que je ne reprendrai pas de classe.
Néanmoins, je suis toujours en disponibilité donc du coup, j'ai toujours la possibilité de revenir. Ça ne me fait pas peur de revenir. J'aurais sûrement du mal parce que c'est un métier qui a un rythme très particulier, qui demande beaucoup d'investissement. Et forcément, le fait de revenir en classe, ça serait un gros travail au départ je pense pour moi ! (rire) Parce que j'ai quitté la classe maintenant il y a quelques années, j'ai été formateur TICE entre temps. Donc c'est pas quelque chose que je crains, mais si je devais le faire, je le referai avec plaisir, avec un petit peu de peur. Un petit peu comme si je recommençais de nouveau en tant que débutant ou presque je pense !
Tu disais que tu avais été formateur TICE. Est-ce que ça t'a apporté de l'expérience pour ton métier d'aujourd'hui, d'entrepreneur et de créateur de jeux et contenus pour l'école ?
Alors, sur le côté entrepreneur, je pense pas que ça m'ait aidé. Je suis pas sûr d'être un bon entrepreneur. En revanche, sur la connaissance des besoins des enseignants, je pense que ça m'a aidé parce qu'avant j'avais surtout connaissance de mes besoins, en tant qu'enseignant. C'est à dire, moi je sais qu'en classe il me manquait ça, c'était pas pratique, etc. Donc j'avais envie de créer aussi pour ça. Mais là ça m'a permis, pendant trois ans, de parcourir un petit peu les classes et de voir leurs propres besoins, qui étaient souvent les mêmes que moi, mais pas toujours. Donc ça m'a permis de faire un état des lieux des besoins. Je parle au niveau numérique hein !
Qu'est-ce que tu aimes dans l'école française aujourd'hui et qu'est-ce que tu n'aimes pas ? C'est la question politique !
(rire) Oulàlà il va falloir s'engager là ! (rire) Alors, est-ce que ça ne nécessiterait pas réflexion ? Ça fait longtemps que je me pose la question ! (rire) Ce que j'aime dans l'école... ben c'est l'engagement de chaque enseignant dans sa classe pour faire avec les moyens du bord et que, coûte que coûte, l'année se passe bien et que les enfants progressent, même s'il y aurait besoin de bien plus.
Et du coup ça rejoint ce qu'on peut regretter à l'école d'aujourd'hui. C'est le manque de moyens qui sont donnés. Les enseignants sont les plus volontaires pour faire des choses, des projets mais le temps, le matériel, les ressources leur manquent parfois. Donc c'est pour ça qu'on est là aussi. On essaye d'apporter de l'aide pour que les enseignants qui se bougent pour leur classe puissent proposer des choses un peu nouvelles, un peu différentes. Donc voilà.
Si tu étais ministre de l'Education Nationale, quelle serait ta première mesure ?
Ah oui ! Alors... (rire) Elle avait répondu à cette question Charivari aussi ? Ben la première mesure, ce serait... ce serait quoi ? Franchement je sais pas... (rire). Je suis sûrement pas fait pour être ministre de l'Education Nationale ! (rire)
Sinon, au quotidien, tu es plutôt lève-tôt ou oiseau de nuit ?
Alors, je suis plutôt oiseau de nuit. Je l'étais surtout pendant longtemps, quand je tenais mon blog et que j'étais en classe. Forcément, il y avait des choses qui me passionnaient. J'avais envie de les faire donc c'est forcément la nuit que ça se passait. Depuis, ça a un petit peu évolué, depuis la naissance des enfants, depuis que je peux faire ça pendant la journée.
Puisque j'ai un bureau, je crée pendant la journée. Donc du coup le soir, j'ai redécouvert le fait qu'on pouvait regarder des séries, que c'est pas dégueu (rire). Et donc, je travaille un peu moins le soir, même si ça m'arrive quand j'ai envie d'avancer sur un projet qui me tient à cœur. Voilà donc je suis un peu moins oiseau de nuit, peut-être parce que je vieillis aussi et que j'arrive à travailler la journée. C'est pas mal !
Et en vacances, tu es plutôt boulot-boulot ou bien mojito au bord de la piscine ?
Je suis... pas forcément mojito au bord de la piscine. Je suis pas forcément très piscine et très limonade (rire). Mais on va dire que je n'ai pas peur de penser un petit peu moins au travail. Mais faut pas que ça dure trop longtemps parce que j'ai forcément des idées. Donc j'ai toujours un petit calepin quand même avec moi, puisque si j'ai une idée, comme ça je peux la noter... et recommencer le farniente. Voilà, j'aime bien des vacances où on fait des choses. On est pas trop inactifs, donc forcément pas au bord de la piscine. Mais j'arrive quand même à couper régulièrement.
Est-ce que tu as un dernier mot que tu voudrais ajouter ?
Alors un dernier mot... peut-être remercier tous ceux qui suivent un peu mon travail et qui n'hésitent pas à m'envoyer des messages très sympathiques. On a de la chance, je le dis un petit peu tous les jours à Anthony car, dans la quasi totalité des mails que l'on reçoit, on nous remercie avant de nous dire "comment on peut faire ça ?", etc. Donc on a un SAV qui est quand même très agréable. Je pense qu'il n'y a pas beaucoup de boites où le SAV est aussi agréable.
Donc nous, c'est un plaisir de répondre aux instits parce qu'ils sont toujours très bienveillants, même quand il y a des choses qui ne sont peut-être pas très claires et qu'ils ont besoin d'aide. Voilà, ils sont toujours bien sympathiques et ils nous remercient pour ce qu'on fait. Je crois que c'est pareil pour Edumoov hein ? C'est quelque chose d'important pour nous de savoir qu'on rend service et que les instits nous le rendent !
Oh oui ! Merci beaucoup Lorin !
Les super outils de Lorin sont sur son site monecole.fr. Courez-y vite !!