Ce que j'aime dans La bille d'Idriss, c'est la clarté qui se dégage de l'histoire. Une de ces histoires où les mots coulent comme dans une poésie, sans un mot de trop. Le texte est limpide, l'histoire est facile à comprendre, les images sont brutes, les couleurs brûlantes.

L'idée de cette bille, qui est le fil rouge de l'histoire de la première à la dernière page, est subtilement mise en œuvre. Mine de rien, l'auteur nous livre un exil et une quête à la fois.

Idriss, c'est l'enfant qui est en chacun de nous. Un enfant qui se laisse porter par la vie. Un enfant qui a confiance en sa mère qui le guide.
La maman d'Idriss doit quitter son pays à cause de la guerre. Fuir sa terre natale. Avec son enfant. Par delà les barbelés, par delà l'océan, sur un frêle rafiot. Elle est triste mais elle garde le sourire et l'espoir.

La bille d'Idriss s'enfuit malheureusement dans les airs au-dessus de l'océan immense. Elle sera pourtant le lien entre sa vie d'avant et celle qui commence pour lui dans cette nouvelle terre.

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